• Kafka avait déjà rendu l'absurdité du monde au travers de son œuvre, mais l'absurdité de son monde n'en était pourtant qu'à ses balbutiements ! Loin de l'impuissance des hommes face aux rouages d'une administration qui leur échappe, nous voici parvenus à une époque où il ne s'agit plus de produire pour vivre, mais simplement produire pour produire.

    Croître pour croître. Telle est la devise de toute entreprise qui se respecte… dans un monde dans lequel faire réparer un produit coûte désormais beaucoup plus cher que d'en racheter un neuf.

    La société de consommation est installée, et les consommateurs sont appelés à consommer.

    Travaillez !

    Travaillez bien, car tout ce que l'on vous demande est de dépenser !

    Dépensez. Achetez. Consommez. Possédez !

    N'hésitez pas à jeter, à changer ! Soyez à la mode, bande de moules, soyez à la mode, bon sang ! Faites des crédits, engagez-vous à consommer durant toute votre vie, sinon… que deviendront nos innovations ? nos brevets ? notre savoir-faire ? (et nos profits) ?

    En regardant ce reportage, vous apprendrez qu'à Livermore, en Californie, une ampoule brille depuis 1901 sans jamais avoir été changée (site officiel : Livermore's Centennial Light)…

    Vous apprendrez - ne vous moquez pas ! - qu'elle a déjà survécu à deux webcams ;-)

    Vous apprendrez comment tout est étudié, aujourd'hui… pour ne pas durer. Comment tout est conçu pour tomber en panne.

    Pour permettre aux industriels de pouvoir produire encore et encore, sans se soucier de l'épuisement prévisible des ressources naturelles.

    Vous apprendrez encore beaucoup d'autres choses… qui ne feront que confirmer ce que l'on savait déjà.

    Notre monde marche sur la tête. Nous avons déjà tout en notre possession pour concevoir un monde meilleur mais nous continuons en roue libre tout droit dans un mur que les plus puissants d'entre nous se chargent chaque jour de consolider davantage.

    C'est peut-être un paradoxe de publier ce genre d'article sur un blog faisant l'apologie des belles choses.

    Mais dans un monde idéal, les belles choses pourraient très bien être conçues pour durer… et la vie exister pour que l'on puisse en profiter.

    "Les générations futures ne nous pardonneront jamais quand elles découvriront la vérité sur le mode de vie gaspilleur des pays développés."

     

     


    2 commentaires
  • Selon un chercheur américain, repeindre son toit en blanc permettrait de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, les surfaces claires réfléchissent d’avantage de lumière et donc de chaleur – ce qui fait partie de la sagesse populaire dans de nombreux pays ensoleillés. « Nos calculs sont très simple, reconnaît dans le Christian Science Monitor, Hashem Akbari, le scientifique qui a présenté cette étude. Mais c’est la première fois que l’on mesure à combien de CO2 cela correspond. »

    D'après les calculs, dix mètres carré économisent environ une tonne de CO2. À l’échelle de la planète, blanchir tous les toits économiserait 44 milliards de tonnes de CO2, soit l’équivalent de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre de 11 années. « Cela ne résout pas le problème du réchauffement climatique, remarque le chercheur, mais cela nous donnerait un peu plus de temps. » En Californie, et cela dès 2009, tous les toits plats devront être blancs ou au moins clairs.

    Source : GoodPlanet.info  (08/10/2008)


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